Rodolphe BOUQUILLARD












Né en 1992 à Paris, Rodolphe Bouquillard est architecte, inscrit à l´ordre des architectes au Portugal. Il expose ses créations, peintures, sculptures, dessins depuis 2010.
Il vit et travaille à Sesimbra, Portugal.
Sélection d´expositions individuelles :
2021 : Matérialisation de couleurs informelles, Galerie de Thorigny, Paris
2019 : R.A.P, Galerie de Thorigny, Paris
2016 : Empreintes métalliques, Galerie de Thorigny, Paris
2013 : Empreintes, Galerie de Thorigny, Paris
2010 : Beginnings, Galerie Raphaël Imbert, Paris
Sélection d'expositions collectives :
2017 : Personal Structures Open Borders at European Cultural Centre, Palazzo Mora, Venise, Italie, dans le cadre de la Biennale d'art de Venise 2017
2016 : Art Fair Tokyo, stand de la Galerie de Thorigny à Tokyo, Japon
Formation :
Master en architecture à UAL (Universiade Autonoma de Lisboa) avec comme professeur Francisco Aires Mateus.
Licence en architecture à L´ENSA (École nationale supérieure d´architecture) Paris Malaquais

EXPOSITION EN COURS
« Matérialisation de couleurs informelles » :
Le titre de l'exposition est absurde par les notions qu´il désire associer ou dissocier. La couleur est immatérielle, (quelle est la texture d'une couleur ?), or l'auteur prétend la matérialiser. Il n´y a pas de couleur sans forme et pourtant le titre parle bien de couleurs informelles.
C´est bien une “formule magique” de la peinture que cherche ici l'auteur, et qui lui permettrait de faire ce qu´il veut, de réaliser l'impossible en peinture, et pour cela il lui faut trouver une méthode, sa méthode. La peinture est un champ mental, mais un champ mental qui prend forme de façon tangible sous nos yeux, sous le regard du spectateur, qui est un témoin du résultat. En cela, il peut juger de la réussite ou de l´erreur dans laquelle, selon lui, se trouve le peintre.
Les peintures résultant de ce défi que s'est infligé l’artiste ont-elles réussi à matérialiser de la couleur avec de surcroît une absence de forme ? Il revient au spectateur de décider, mais l'important n'est pas là. L'important est plus de poser des questions à travers l’œuvre, que de trouver des réponses. D´ailleurs la peinture n´est pas une réponse, elle est le résultat inattendu d'une méthode qui allie toujours l'ordre et le chaos. Il y a une part de contrôle, suffisante pour établir un style identifiable, le style de l'auteur, mais il y a aussi l'inattendu, qui est le plus intéressant, c´est le moment où la peinture prend la parole, et décide toute seule. L’artiste délègue à la peinture qui peut à sa guise décider du résultat, le peintre ne faisant qu'orienter le travail. Le dernier mot revient tout de même à l’auteur car il décide en définitive si son travail est terminé et s´il veut le présenter.
C´est le moment où l’œuvre quitte l'établi, quitte l'atelier et devient un objet autonome. Mais la peinture ne quitte jamais la pensée de son créateur, où elle garde toujours une place.
Elle peut ressurgir des années plus tard pour réapparaître dans l'atelier sous une autre forme, en subissant des transformations. Et parfois même elle peut réapparaître chez d'autres peintres, en influençant des décisions. C´est ainsi que la peinture perdure et survit au peintre.